Les règles de sécurité à respecter en Alpinisme
L’alpinisme étant une activité qui peut se révéler dangereuse. Aussi, des règles de sécurité ont été mises en place afin de limiter les accidents. Ces règles portent sur les trois étapes d’une ascension à savoir le repérage, la préparation et la montée. À noter qu’en France, ces consignes ont été instaurées par la Fédération Française de la Montagne et de l’Escalade ou FFME.
Le repérage
Avant chaque ascension, les règles de sécurité relatives à l’alpinisme exigent que chaque participant se renseigne sur le parcours à emprunter. Pour cela, une étude de la topographie du lieu se révèle nécessaire. Dénivelé, altitude, orientation, trajet alternatif et chemin de retour, autant de détails à prendre en compte et à analyser afin de réduire au maximum les risques d’accident.
Une fois cette première étape accomplie, il faut ensuite se pencher sur les conditions météorologiques du sommet à escalader ainsi que sur les règlementations locales. Enfin, pour parer à toutes éventualités, il est nécessaire de s’informer sur les services de secours locaux et de prévenir une tierce personne de l’itinéraire choisi.
La préparation
Avant d’entamer l’ascension proprement dite, chaque participant doit s’équiper de sorte à pouvoir se déplacer librement et rapidement. Pour cela, les règles de sécurité exigent le port d’un baudrier, d’un casque et de vêtements adaptés aux conditions météorologiques. Il est aussi obligatoire d’utiliser du matériel d’alpinisme conforme aux normes européennes comme des cordes dynamiques, une carte, une boussole, un altimètre et une lampe frontale.
Enfin, chaque groupe d’alpinistes doit disposer d’une trousse de premiers secours, d’une couverture de survie pour chaque membre et d’un système d’alerte comme une fusée de détresse, un sifflet ou un téléphone satellite.
La montée
Lors de la montée, il est formellement déconseillé de progresser seul. Pour éviter un tel problème, il est recommandé d’établir un rythme de progression clair avant la montée. Enfin, tous les alpinistes professionnels savent qu’il faut savoir renoncer à atteindre le sommet. Si un membre du groupe fatigue, que la météo se révèle dangereuse ou que le matériel pose un problème, l’expédition doit être interrompue.
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